Get in touch

E-mail:

contact@generation-africa.org


Adresse:

39 rue de Créqui 69006 LYON

SIDA

Afrique du Sud & AFRIQUE SUB-SAHARIENNE

EN AFRIQUE DU SUD

L'Afrique du Sud compte 13 adultes infectés sur 100. 


Plus de 30% des femmes enceintes accédant aux services de santé publique ayant été dépistées positives au VIH en 2019 (ONUSIDA 2020). 


1 million de Sud-Africains ont besoin de médicaments pour empêcher le développement de la maladie et la mort, mais seulement 10% sont soignés.
 

En raison des répercussions de l'épidémie du SIDA sur la production, et du coût de la lutte contre la maladie, l'économie sud-africaine est de 17 à 20% inférieure à ce qu'elle aurait été sans le syndrome (Etude effectuée par 2 économistes américains : M. Jeffrey Lewis de la banque mondiale et Mme Channing de Purdue university).
 

Le SIDA accentue la pauvreté tandis que l'accès restreint aux services de santé et le faible niveau d'éducation ont tendance à faciliter la progression de la maladie.

EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE

En Afrique subsaharienne, l’épidémie a rendu orphelins plus de 17,5 millions d’enfants. (OSI, 2019).
 

L’Afrique subsaharienne est la région la plus touchée et abrite 67% de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH dans le monde et 91% du total des nouvelles infections parmi les enfants.
 

On estime que 15% des adultes en Afrique subsaharienne vivent avec le sida.
 

En 2008, on estime que 1,9 million de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH en Afrique subsaharienne, ce qui porte à 22,4 millions le nombre des personnes vivant avec le VIH.
 

En 2016, on estime à 750 000 le nombre de décès dus au sida survenus en Afrique subsaharienne,

soit 73% des décès mondiaux.
 

Dans les neuf pays de l’Afrique australe les plus affectés par le VIH, la prévalence chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans

est en moyenne un peu moins de 2 fois plus élevée que chez les hommes du même âge (2015).

SIDA COMPARAISON

COMPARAISON ÉLOQUENTE DE L'OUGANDA AVEC SES VOISINS:

Taux de prévalence chez les adultes (15-49 ans), fin 2001

Source : Report on the Global HIV/Aids Epidemic, UNAids (2002)

5%

OUGANDA

7,8%

TANZANIE

8,3%

BURUNDI

8,9%

RWANDA

15%

KENYA

15%

MALAWI

20,1%

AFRIQUE DU SUD

21,5%

ZAMBIE

33,7%

ZIMBABWE

38,8%

BOTSWANA

SIDA

RAPPORT DE L'ONU

UN APERÇU DE L'ÉPIDÉMIE DE SIDA N AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE en 2022

  • En Afrique orientale et australe : (données régionales 2022 ONUSIDA)

    Personnes vivant avec le VIH : 20,8 millions [17,4 millions - 24,5 millions] 

    Nouvelles infections au VIH : 500 000 [370 000 - 670 000] 

    Nouvelles infections au VIH (adultes, 15 ans et plus) : 440 000 [330 000 - 590 000] 

    Nouvelles infections au VIH (enfants de 0 à 14 ans) : 58 000 [38 000 - 100 000] 

    Décès liés au SIDA : 260 000 [200 000 - 370 000] 

    En Afrique subsaharienne en 2022 :

    Les adolescentes et les jeunes femmes représentaient plus de 77 % des nouvelles infections chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans. 

    Les adolescentes et les jeunes femmes (âgées de 15 à 24 ans) étaient trois fois plus susceptibles de contracter le VIH que leurs pairs masculins. 

    Chaque semaine, 4000 adolescentes et jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont été infectées par le VIH dans le monde en 2022. 3100 de ces infections ont eu lieu en Afrique subsaharienne. 


    En 2021, seuls 42 % des districts à forte incidence du VIH en Afrique subsaharienne disposaient de programmes de prévention du VIH destinés aux adolescentes et aux jeunes femmes. 

    Couverture des traitements en Afrique orientale et australe :

    Parmi les personnes vivant avec le VIH, le pourcentage de celles qui suivent un traitement antirétroviral (adultes, 15 ans et plus) : 83% [70 - 98] 

    Parmi les personnes vivant avec le VIH, le pourcentage de celles qui suivent un traitement antirétroviral (enfants de 0 à 14 ans) : 64% [49 - 93]

    Parmi les personnes vivant avec le VIH, le pourcentage de personnes bénéficiant d'un traitement ARV Mondial : 83% [69 - 97] 


En 2008, on estimait qu’un adulte sur 20 en Afrique subsaharienne vivait avec le VIH.


L’Afrique subsaharienne reste une des régions les plus lourdement touchées par le VIH. En 2008, elle représentait 67% des infections à VIH du monde entier, 68% des nouvelles infections à VIH chez les adultes et 91% des nouvelles infections à VIH chez les enfants. En outre, c’est dans cette région qu’ont été enregistrés 72% des décès mondiaux dus au sida en 2008.


Dans la région, l’impact de l’épidémie demeure énorme sur les foyers, les communautés, les entreprises, les services publics et les économies nationales. 


En 2008, on estimait à plus de 14,1 millions le nombre d’enfants ayant perdu au moins un de leurs parents à cause du sida en Afrique subsaharienne.



Principales dynamiques régionales 

Les rapports hétérosexuels restent le moteur principal de l’épidémie en Afrique subsaharienne, avec toujours une importante transmission aux nouveau-nés et aux bébés allaités au sein. Toutefois, des preuves épidémiologiques récentes ont révélé que l’épidémie de la région était plus diversifiée qu’on ne l’avait pensé : 

  • Statistiques

    • Le commerce du sexe continue de jouer un rôle important dans nombre d’épidémies nationales. Au Kenya, on estime que les professionnel(le)s du sexe et leurs clients représentaient 14,1% des nouvelles infections à VIH. EnOuganda, les professionnel(le)s du sexe, leurs clients et les partenaires de ces derniers constituaient 10% des nouvelles infections en 2008.
    • Sept pays africains (Bénin, Burundi, Cameroun, Ghana, Guinée Bissau, Mali et Nigéria) signalent que plus de 30% de l’ensemble des professionnel(le)s du sexe vivent avec le VIH.
    • Plusieurs études récentes suggèrent que les rapports sexuels non protégés entre hommes sont probablement un facteur plus important dans les épidémies de VIH de l’Afrique subsaharienne qu’on ne le pense généralement. Lors d’une récente enquête parmi des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes au Malawi, en Namibieet au Botswana, la prévalence du VIH parmi les participants était respectivement de 21,4%, 12,4% et 19,7%.
    • Bien qu’ils soient courants en Afrique subsaharienne, les comportements homosexuels sont fortement stigmatisés dans la région. Plus de 42% des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes interrogés au Botswana, au Malawi et en Namibie avaient subi au moins un abus en matière de droits de l’homme.
    • Les consommateurs de drogues injectables en Afrique subsaharienne semblent être exposés à un risque élevé d’infection par le VIH. Dans la région, on estime que 221 000 consommateurs de drogues sont séropositifs au VIH, ce qui représente 12,4% de l’ensemble des consommateurs de drogues de la région. A Nairobi, au Kenya, 36% des consommateurs de drogues enquêtés ont été testés séropositifs pour le VIH.

Prévention du VIH

Des indications suggèrent que les programmes de prévention du VIH pourraient avoir des répercussions sur les comportements sexuels dans certains pays africains. En Afrique australe, une tendance vers des comportements sexuels plus sûrs a été observée parmi les jeunes hommes et femmes entre 2000 et 2007. 


En Afrique du Sud, la proportion des adultes signalant l’usage du préservatif lors de leur première expérience sexuelle s’est accrue de 31,3% en 2002 à 64,8% en 2008. 


De même que pour l’amélioration de l’accès à la thérapie antirétrovirale, l’Afrique subsaharienne a fait des progrès remarquables dans l’extension de l’accès aux services de prévention de la transmission mère-enfant du VIH. En 2008, 45% des femmes enceintes séropositives au VIH bénéficiaient de médicaments antirétroviraux, contre 9% en 2004.

Témoignages

Témoignages du terrain 

Xolani a 13 ans. Son rêve ? Devenir médecin. Pourquoi ? Parce que Xolani veut soulager les souffrances de ceux qui l'entourent. De nombreux membres de sa famille sont décédés sans aucune aide médicale. Les médecins n'avaient d'ailleurs pas d'autre choix que de les renvoyer de l'hôpital : ils étaient en phase terminale et il n'y avait tout simplement plus de place pour eux... La plupart de ses amis sont orphelins comme lui. Mais Xolani croit de tout son coeur qu'il pourra faire, un jour, une vraie différence et qu'il s'attaquera pour de bon au cycle infernal de la mort qui détruit son peuple par le virus du SIDA. Il espère que quelqu’un pourra l'aider à réaliser son rêve : faire des études et devenir un grand médecin. Serez vous celui-là ?

XOLANI

ORPHELIN

Philasande (4 ans) est encore beaucoup trop jeune pour dire ce qu’elle ressent. Mais son visage et ses yeux révèlent son immense détresse. Cette petite fille est l’exemple type de ces innocents qui vivent dans une région terrassée par le SIDA et la pauvreté. Comment ne pas être profondément ému en percevant cette douleur lancinante dans le ton de sa voix… Comme toutes les petites filles du monde, Philasande aurait besoin d’être serrée dans les bras d’une maman. Mais aussi qu’un papa la prenne sur ses genoux. Ils sont ainsi des millions à être livrés à eux-mêmes. Ils vivent seuls dans la peur, sans réconfort et sans amour. Pouvez vous aider les petites filles comme Philasande ?

PHILASANDE

ORPHELIN

J'ai passé environ 2 ans dans un petit village Zoulou, dans une région où plus d'une personne sur 2 ont le virus du SIDA. La vérité est crue : il y a maintenant plus d'un million d'orphelins en Afrique du Sud et presque personne ne s'occupe d'eux. Ils ont perdu leurs parents, leurs grands-parents, leurs oncles, leurs tantes... toute leur famille... Si vous voyiez le regard triste et égaré de ces enfants ! Des Européens et des Américains viennent sur le terrain pour les aider, que ce soit pendant 1 mois ou plus de 2 ans. D'autres - et c'est tout aussi important - nous donnent de l'argent pour nous aider à s'occuper de ces pauvres orphelins. Aidez nous, nous avons besoin de vous ! D'avance, merci.

DR JEAN-LUC BERTRAND

PRÉSIDENT DE GENERATION AFRICA

Quand je vois des enfants abandonnés, battus, violés, réduits à l'esclavage ou envoyés à la guerre, alors la colère gronde en moi. Aujourd'hui ma tristesse augmente en voyant une nouvelle génération d'orphelins en Afrique du Sud avec, à leur poursuite, un ennemi implacable, dénué de sentiments : le SIDA et la cohorte de maladies que les enfants vont attraper : paludisme, tuberculose, pneumonie, etc. J'ai vu une génération d'enfants sans famille, sans maison, sans affection, sans avenir, totalement nus... Mais j'ai aussi vu des hommes et des femmes de bonne volonté et d'une honnêteté démontrée qui ont décidé avec l'aide de Dieu et la générosité des hommes de construire des villages d'accueil pour atteindre ces enfants. Je vous invite à venir, à voir, à soutenir et à transmettre ce que j'appelle "le défi de l'Occident pour sauver la Generation Africa

DIDIER SCHOTT

PASTEUR

Share by: